24 décembre : communiqué de la FCPE

Formation des enseignants pas de trêve des confiseurs !


La FCPE constate avec colère de ce que la circulaire de cadrage des masters d’enseignement ait été publiée sans que la ministre de l’enseignement supérieur ait tenu aucun compte des remarques qui lui avaient été faites par l’ensemble de la communauté éducative et universitaires, ce qui avait conduit au rejet du texte par le CNESER réuni lundi 21 décembre.


La FCPE le répète : cette circulaire ne cadre en rien la formation des enseignants en ce qui concerne son aspect professionnel (pédagogie, psychologie de l’enfant et de l’adolescent, conduite de classe, connaissance du système éducatif). Aucun horaire, aucun contenu ne sont imposés aux universités.


La ministre de l’enseignement supérieur continue par ailleurs à faire l’impasse sur la question des bourses accordées aux étudiants pour supporter l’année supplémentaire d’études non rémunérée qui s’imposera désormais à ceux qui choisiront la carrière d’enseignant.


La FCPE dénonce une circulaire vide sur le fond et dont le seul objet est de supprimer 14 500 postes d’enseignants à la rentrée 2010.


La FCPE s’adressera au ministre de l’Education nationale pour obtenir des garanties sur la qualité de la formation des enseignants.


Enseigner est un métier qui s’apprend ! La FCPE ne se satisfera pas d’enseignants qui n’ont qu’une vague idée de ce qu’est un élève.




Télacharger le communiqué de la FCEP au format .pdf en cliquant ici.

23 décembre : le ministère passe en force la veille de noël

Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous la circulaire, en date du 23 décembre, pour la
mise en place des diplômes de master ouverts aux étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement dès la rentrée universitaire 2010. Malgré toutes les protestations, le Ministère passe en force la veille de Noël. C'est consternant.

21 décembre motion du CNESER

Motion du CNESER (21 décembre 2009)

Depuis maintenant plus de 18 mois, la réforme de la formation et du recrutement des enseignants qui aurait dû conduire à une élévation du niveau de qualification des enseignants à celui du diplôme de master est menée au pas de charge sans aucune concertation sérieuse. Le report d’un an d’une application complète de la réforme, résultat de la mobilisation de l’an dernier, qui aurait pu permettre de mettre en place une réelle concertation destinée à l’élaboration d’une réforme partagée, a été dévoyé par Luc Châtel et Valérie Pécresse. En rendant leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (enseignants-chercheurs, enseignants, étudiants, lycéens, parents, …) et en présentant aujourd’hui en CNESER une circulaire dite de cadrage des masters, le gouvernement persévère dans sa stratégie du passage en force. C’est inacceptable au regard des enjeux liés à la formation et au recrutement des enseignants, et plus largement au devenir des jeunes et de la société. Tout changement dans le dispositif de formation des enseignants doit être porteur de progrès et non de régressions.

Le CNESER dénonce l’entêtement gouvernemental consistant à entraver les capacités de l’université à développer des formations de haut niveau intégrant disciplines universitaires et savoirs professionnels en lien avec la recherche, alliant les potentiels avérés des UFR et des IUFM -dont le maillage territorial est un atout-, et s’appuyant sur des concours nationaux. Il est inacceptable de réduire la formation professionnelle à quelques modules complémentaires ou à de très courts stages et de bouleverser l’ensemble de l’offre de master existante au détriment de la recherche. Par ailleurs, l’absence d’aides financières conséquentes pour les étudiants dont la durée d’études s’allongera, risque de faire régresser un peu plus la diversité sociale et décourager les jeunes issus des milieux populaires de choisir le métier d’enseignement. De nombreuses voix institutionnelles se sont élevées contre le projet gouvernemental : Conférence des Présidents d’Université, conférences de directeurs d’UFR ou d’IUFM. Le comité de suivi Master, émanation du CNESER, a rendu le 16 décembre un avis critique sur le projet gouvernemental.

Le CNESER exige la remise à plat de la réforme impliquant le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés permettant de revenir impérativement sur la place des épreuves d’admissibilité au cours du cursus afin de garantir une place des futurs concours compatibles avec une formation en master de qualité et permettant de réelles réorientations pour les étudiants en échec aux concours. Ce n’est qu’après cette étape que le cadrage national des masters dits « intégrés » par le biais d’un texte réglementaire prendra sens. Il devra garantir l’articulation entre une véritable professionnalisation progressive et une formation disciplinaire, et être assorti d’une carte nationale des formations. Il devra garantir l’égal accès de tous sur le territoire à la préparation des concours.

Le CNESER refuse de voir régler une question d’une telle ampleur par une simple circulaire ne permettant pas de répondre pas aux attentes de la société. L’attitude, dont fait preuve le gouvernement sur ce sujet est lourde de conséquences. En particulier, le CNESER déplore le processus de décision qui a conduit le gouvernement à faire les annonces de novembre, sans consulter ni CNESER, ni les autres parties prenantes et à ne pas entendre la réprobation de la communauté universitaire quasi unanime.

Le CNESER exprime son total désaccord d’une part de voir le débat budgétaire réduit à une simple présentation du budget voté par le Parlement et, d’autre part, de dissocier et de reporter en janvier le vote de la répartition des dotations aux établissements nécessaire aux votes de leurs budgets.

snesup-Fsu Cgt Unsa sgen-cfdt autonomes sup confédération étudiante UNEF

pour 27 - contre 5 - abst 10

Retrouver le texte de la motion sur le site Sauvons l'Université en cliquant ici.

21 décembre : vote du CNESER

Formation des enseignants : les universitaires massivement contre le projet gouvernemental
LE MONDE | 22.12.09 | 13h40 • Mis à jour le 22.12.09 | 13h40

Les représentants de la communauté universitaire ont massivement rejeté, le 21 décembre, le projet de "circulaire pour la mise en place des diplômes nationaux de master offerts aux étudiants et destinant aux métiers de l'enseignement". Devant le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), ce texte a obtenu 35 avis défavorables, pour seulement 3 favorables du Medef et de l'UNI (droite) et une abstention. Cette réunion du Cneser, dont l'avis reste consultatif, devait clore quatre mois de négociations pour trouver un consensus. "La prochaine étape se fera dans la rue", a même prévenu Jean-Baptiste Prévost, président de l'UNEF, principal syndicat étudiant (proche du PS).

Saint Lô : 15 décembre

Saint-Lô : Mobilisation 15 décembre




9h : Assemblée générale - les actions de la matinée


9h30 - 10h30 : ateliers d'écriture


1. Le texte de la pétition rédigée le 15/12

Enseigner est un métier qui s'apprend !

Nous refusons la réforme actuelle de la formation des enseignants

et exigeons d’autres choix !

Alors que le métier d’enseignant se complexifie et qu’il est nécessaire d’améliorer leur qualification, la réforme proposée par le gouvernement supprime quasiment la formation professionnelle des futurs enseignants.

Le gouvernement prétend allonger la formation en élevant le niveau de recrutement. Or, les enseignants sont déjà formés à Bac+5, avec une dernière année de stage rémunérée.

En fait, cette réforme :

- constitue une véritable régression de la formation professionnelle,
- supprime la rémunération de la 5è année et rend particulièrement difficile, la poursuite d'études des étudiants les moins favorisés, sans aide sociale suffisante !
- accroît les difficultés de formation et de réorientation des étudiants qui échouent aux concours,

- déstructure les IUFM qui ont acquis une longue expérience dans la formation initiale et continue des enseignants. Elle menace l’existence des centres départementaux,
-elle supprime 18 000 emplois de stagiaires de l’éducation nationale et permet de diminuer le nombre de postes au concours. Elle développe la précarité dans l’Education Nationale.

Nous, étudiants, enseignants, formateurs, parents d’élèves, citoyens exigeons le retrait de cette réforme et une réelle concertation pour d’autres choix :

- une véritable articulation entre les dimensions professionnelles et universitaires, toutes deux également nécessaires à une formation au métier d’enseignant

- des aides financières sérieuses pour les étudiants et des pré-recrutements.

- une augmentation des postes au concours




2. Lettre à destination des parents d'élèves

Chers Parents, et Futurs Parents,

Accepteriez-vous de confier votre voiture à un mécanicien qui n'a jamais ouvert un capot pendant son apprentissage ?
Accepteriez-vous de prendre un avion conduit pas un pilote formé uniquement par les livres ?
Accepteriez-vous que votre enfant soit opéré par un chirurgien qui n'aurait jamais opéré pendant sa formation ?

Et si demain votre enfant était face à un enseignant, jamais confronté à une classe pendant sa formation?

C'est pourtant ce qui va arriver avec cette nouvelle réforme de la formation des enseignants décidée par Luc Chatel et Valérie Pécresse.

  • Les professeurs seront désormais formés à l'université dans des masters ( bac +5) essentiellement basés sur une seule, ou dans le meilleur des cas, deux matières scolaires. Or les professeurs des écoles enseignent non pas deux mais une dizaine de disciplines. Quand seront-ils formés aux huit autres, indispensables pour les apprentissages de base ?

  • Pour enseigner, Il ne suffit pas seulement d'avoir des connaissances, il faut aussi savoir comment les enfants apprennent sachant qu'ils sont TOUS différents et que l'objectif est de les faire tous réussir. C'est bien le coeur du métier ! Or la disparition de stages obligatoires encadrés par des formateurs pendant leur formation ne permettra plus aux étudiants, d'apprendre à le faire. Ils seront directement confrontés à la réalité d'une classe sans réelle formation professionnelle.

Laisserez vous faire ça ???

Avec cette réforme, toute formation professionnelle des enseignants est niée. Etre enseignant est un métier qui s'apprend.

Nous étudiants à l'IUFM, formateurs et professeurs d'école, refusons cette réforme inacceptable qui aura des répercussions directes sur la réussite scolaire et exigeons une formation professionnelle de qualité,

POUR L' AVENIR DE VOS ENFANTS.

Et vous ???






11h : Manifestation devant la mairie de Saint-Lô





Le mardi 15 décembre

TOUS ENSEMBLE POUR DÉFENDRE LA FORMATION

NOUS SERONS NOMBREUX,

NOUS FERONS DU BRUIT,

POUR NOUS FAIRE ENTENDRE


14h : rendez-vous dans le hall de l’IUFM à Caen pour la mise en voix

14h30 : départ de la manif avec les étudiants et personnels d’Alençon et St Lô
Université,
Marché de Noël (Centre ville)
Préfecture (délégation)

L’abandon de toute ambition pour l’école ?



Contre l’avis de tous les acteurs concernés
(étudiants, enseignants, universitaires, personnels des IUFM),

au mépris des conclusions des groupes de réflexion qu’ils avaient
eux-mêmes convoqués,

Les ministres Châtel et Pécresse ont décrit le 13 novembre
la réforme qu’ils envisagent.


Formation et recrutement des enseignants :
une incroyable régression !

Ce que le gouvernement veut imposer:

- Des études plus longues (bac+5) pour devenir enseignant sans accompagnement financier pour les étudiants ;
- Un invraisemblable parcours du combattant au cours des deux années en master au cours desquelles l’étudiant devrait à la fois passer un master, préparer des concours, engager une formation professionnelle, faire des stages… ;
- Une formation réduite aux champs de deux disciplines scolaires (au mieux);
- Rien sur la maternelle ;
- Des stages proposés aux étudiants pour se « former » mais sans accompagnement prévu et en pleine responsabilité de classe ;
- Une prise en charge de classe immédiatement après le concours (2/3 de temps) , le 1/3 restant destiné à la formation sans qu’on sache par qui, ni comment.
- La réduction du rôle des IUFM et donc la négation de leur compétence en formation initiale et continue ;

Le tout dans un contexte de suppression de dizaines de milliers de postes, de recours de plus en plus fréquent à des enseignants précaires, pas ou peu formés…


Le métier d’enseignant sera t-il le seul qui ne s’apprenne pas dans la France de demain?

Nous n’acceptons pas cette réforme : c’est de l’avenir scolaire de nos, de vos enfants qu’il s’agit.

Aujourd’hui 7 décembre la mobilisation se construit.
Le 15 décembre, ensemble, elle se poursuivra lors de la journée nationale d'action : "des enseignants formés pour les élèves".



Collectif des personnels et usagers de l’IUFM de Basse-Normandie

JOURNÉE NATIONALE DE MOBILISATION MARDI 15 DÉCEMBRE

Communiqué intersyndical sur la réforme de la formation des enseignants



Enseigner est un métier qui s’apprend !
Nous refusons la réforme actuelle de la formation des enseignants
et exigeons d’autres choix !




Les conditions de formation et les modalités de recrutement des enseignants actuellement en débat engagent l’avenir de notre système éducatif dans un contexte de renouvellement important de la profession. Cette réforme intéresse la société dans son ensemble : quels sont les besoins de notre système éducatif, quelles sont les conditions d’exercice de métiers essentiels pour l’avenir du pays mais aujourd’hui trop peu valorisés, quelles sont les besoins des élèves et des jeunes, quelle sera la formation pédagogique de ceux qui auront la responsabilité de former des millions de jeunes demain ? Enseignants, étudiants, parents, élèves : nous sommes tous concernés !




Pourtant, malgré l’importance de ce dossier qui constitue un véritable choix de société, le gouvernement a fait le choix d’une réforme controversée et du passage en force. Au lieu de profiter du report d’un an de l’application complète de la réforme obtenu par la mobilisation de l’an dernier pour mettre en place une réelle concertation destinée à l’élaboration d’une réforme partagée, Luc Châtel et Valérie Pécresse ont rendu leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (étudiants, lycéens, parents, enseignants, enseignants-chercheurs, IUFM, universités…). Nous dénonçons l’absence de réelle concertation et le mépris du dialogue social dont font preuve les ministres.




Nos organisations jugent inacceptables en l’état les orientations présentées le 13 novembre dernier qui confirment la mise en place d’une réforme régressive pour la formation des futurs enseignants et bouleverse l’organisation de l’offre de master dans les universités. Ces orientations vont à l’encontre d’une démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et s’opposent à l’amélioration de la qualité de la formation :
- la formation professionnelle des futurs enseignants est réduite à portion congrue alors qu’elle nécessiterait d’être renforcée afin de préparer les futurs enseignants à la diversité des missions qui leur sont confiées. Des lauréats au concours peuvent se retrouver devant des élèves sans avoir bénéficié de stages ni de formation professionnelle.
- l’articulation proposée entre concours et masters va non seulement rendre ingérable l’année de master 2 pour les étudiants (qui devront mener de front préparation des épreuves, mémoires de recherche, validation du master et éventuellement stage en responsabilité), mais elle s’oppose également à l’élévation du niveau de qualification en rendant impossible toute formation professionnelle et disciplinaire pendant l’année de M2
- les IUFM sont cantonnés à l’éventuel encadrement des stages alors qu’ils constituent une composante essentielle de l’université au rôle, à l’expertise et aux compétences avérées, sur la formation initiale et continue des enseignants
- aucun dispositif ambitieux d’accompagnement financier des étudiants n’est mis en place pour compenser l’allongement de la durée des études et le décalage du concours, écartant ainsi de nombreux étudiants issus des catégories sociales les moins favorisées de ces métiers.




Les organisations signataires exigent la remise à plat de la réforme impliquant le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés et l’ouverture indispensable de réelles négociations. Elles revendiquent la mise en place d’une réforme de la formation des enseignants qui réponde aux besoins du système éducatif et permette une véritable formation professionnelle des futurs enseignants. En conséquence, elles demandent :




- une réelle amélioration de la formation de tous les enseignants et la reconnaissance de celle-ci par l’obtention d’un master
- de revenir sur la place des épreuves d’admissibilité au cours du cursus actuellement prévue par la réforme afin de garantir une place des futurs concours compatible avec la conception de masters de qualité intégrant les dimensions disciplinaires et professionnelles nécessaires à l’exercice du métier et permettant la réussite des étudiants et une réelle réorientation de ceux ayant échoués aux concours.
- une évolution du contenu des épreuves des concours fixées nationalement en concertation avec les organisations représentatives permettant d’évaluer les futurs enseignants sur l’ensemble de leurs compétences disciplinaires et professionnelles indispensables à leur métier
- un recrutement des futurs enseignants au même niveau pour tous les concours (PE, CPE, PLP, CAPET, CAPES, CAPEPS)
- un cadrage national des masters dits « intégrés » garantissant l’articulation entre une professionnalisation progressive et la formation disciplinaire, assortie d’une carte nationale des formations garantissant l’égal accès de tous sur le territoire à la préparation des concours. L’acquisition des compétences professionnelles doit progressivement se renforcer avec l’avancée dans le cursus universitaire.
- une année de fonctionnaire stagiaire post-concours qui comporte au moins un mi-temps pour la poursuite de la formation professionnelle
- des garanties réelles sur le rôle, les fonctions et les moyens humains et financiers des IUFM dans la formation initiale et continue des futurs enseignants au sein des universités
- la mise en place de dispositifs d’accompagnement financier renforcés et pérennes pour les étudiants afin de garantir la mixité sociale du recrutement des futurs enseignants
- des modalités adaptées pour les candidats des PLP des disciplines professionnelles et les non titulaires (VAE, cycle préparatoire…)




Face à une situation qui semble aujourd’hui bloquée et à des arbitrages présentés comme définitifs, nous affirmons notre détermination à imposer par l’action des choix que le gouvernement nous refuse depuis 18 mois. Nous demandons que l’année scolaire en cours ne soit pas à nouveau gâchée par des bricolages successifs mais permette l’ouverture de réelles négociations. Si de profondes inflexions ne sont pas rapidement apportées au projet de réforme, le gouvernement prépare les conditions d'une situation explosive dans les universités et les établissements scolaires lors de la mise en oeuvre de la réforme à la rentrée 2010.




Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les organisations signataires appellent à une journée nationale de mobilisation mardi 15 décembre dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur (notamment dans les IUFM) pouvant se traduire par des initiatives de grèves, des rassemblements, des assemblées générales de débat, des manifestations, afin de dénoncer le projet régressif du gouvernement pour la formation des enseignants et d’exiger une réforme répondant aux besoins du système éducatif, permettant une vraie formation professionnelle et garantissant une réelle élévation de la formation des futurs enseignants conforme aux attentes de la société.




Signataires :
- UNEF
- FSU, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNUEP-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU
- Fédération UNSA Education, SE UNSA, Sup Recherche UNSA, A et I UNSA, SNPTES UNSA, SI.EN UNSA
- SGEN CFDT
- FERC Sup CGT, CGT Educ’Action
- FCPE
- UNL
- FIDL

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 7 DÉCEMBRE 2009

Lundi 7 décembre 2009

Communiqué collectif des personnels et usagers de l’IUFM de Basse-Normandie

Pour une formation professionnelle universitaire digne de ce nom

Dans un contexte de renouvellement important de la profession, l’avenir de notre système éducatif dépend des conditions de formation et des modalités de recrutement des enseignants.
Dans ce dossier qui constitue un véritable choix de société, le gouvernement a fait le choix d’une réforme controversée et d’un passage en force. Les ministres Luc Châtel et Valérie Pécresse viennent de rendre leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (étudiants, lycéens, parents, enseignants, enseignants-chercheurs, IUFM, universités...).
Les personnels et usagers de l’IUFM de Basse-Normandie, jugent inacceptables la mise en place d’une réforme régressive pour la formation des futurs enseignants.

Actuellement les lauréats aux concours ont une année de formation professionnelle en alternance. Ce ne sera plus le cas à la rentrée 2010 : 16 000 postes stagiaires vont être supprimés. Les sites d’Alençon et Saint Lô sont menacés de fermeture.

Aucun dispositif ambitieux d’accompagnement financier des étudiants n’est mis en place pour compenser l’allongement de la durée des études, écartant ainsi de nombreux étudiants issus des catégories sociales les moins favorisées de ces métiers.

L’articulation proposée entre concours et masters s’oppose à l’élévation du niveau de qualification en rendant ingérable l’année de master 2 pour les étudiants qui devront mener de front préparation des épreuves, mémoires de recherche, validation du master et éventuellement stage en responsabilité.
Des lauréats au concours peuvent se retrouver devant des élèves sans avoir bénéficié de stages ni de formation professionnelle.

Les IUFM sont cantonnés à l’éventuel encadrement des stages alors qu’ils constituent une composante essentielle de l’université au rôle, à l’expertise et aux compétences avérées, sur la formation initiale et continue des enseignants .

Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les personnels et usagers de l’IUFM de Basse-Normandie demandent donc le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés et l’ouverture indispensable de réelles négociations.

Ils poursuivront leur mobilisation notamment lors de la journée nationale du 15 décembre pour obtenir une réelle réforme de la formation des enseignants qui permette une véritable formation professionnelle des futurs enseignants.

Annonce (Saint-Lô): 27 mars rencontre avec le député de la 1ère circonscription de la Manche


Le député de la 1ère circonscription de la Manche, Philippe GOSSELIN, vient rencontrer l'équipe éducative de l'IUFM de Saint-Lô

le VENDREDI 27 MARS
à 11h30, amphithéâtre du centre de Saint-Lô de l'IUFM

Tous les étudiants, usager et personnels sont invités !

Délégation du collectif des étudiants, stagiaires et personnels de l'IUFM / présidence de l'UCBN du 11 mars dernier

Le compte-rendu de la rencontre qui a eu lieu le 11 mars dernier entre la délégation du collectif des étudiants, stagiaires et personnels de l'IUFM et la présidence de l'université de Caen-Basse-Normandie est disponible.

Matériel de lutte

Texte de la pétition au format .pdf - Alençon

Parrainage dans les écoles au format . doc - Saint-Lô

Appel aux écoles et établissements (motions à voter avec revendications mises à jour)
au format .doc - Caen

Tract aux parents recto-verso au format .pdf (revendications mises à jour)

Tract aux enseignants recto-verso au format .pdf (revendications mises à jour)

Tract : Réforme expliquée aux parents (avec nos revendications mises à jour) recto-verso au format .pdf

Autocollants A6 (démolition, enseigner un métier qui s'apprend, école en danger, IUFM menacés) au format . pdf pour impression sur vignette autocollantes

Texte de chanson au format .pdf

Caen (6 mars) : Communiqué de la Présidence de l'université de Caen Basse-Normandie

Les Directeurs de composantes et l’équipe de direction de l’Université de Caen Basse-Normandie réunis le 5 mars 2009 expriment leur grande inquiétude sur la situation dans les universités françaises et particulièrement à l’Université de Caen Basse-Normandie.

Ils se prononcent pour l’ouverture d’une large concertation sur la réforme de la formation des enseignants du 1er et 2nd degré et des Conseillers Principaux d’Education, assortie d’un maintien pour l’année 2010 des concours de recrutement dans leur forme actuelle, et du dispositif de préparation de ces concours tel qu’il fonctionne aujourd’hui.

Ils réaffirment par ailleurs la nécessité d’un plan pluriannuel de mise à niveau des moyens humains et financiers que suppose la mise en œuvre des différentes réformes engagées, et la révision du nouveau système d’allocation des moyens très pénalisant pour l’Université de Caen Basse-Normandie.


Alençon (3 et 5 février 09) : un centre menacé qui dit NON à la réforme !

Assemblée générale le mardi 3 février :
Vote à l'unanimité (plus de 100 usagers et personnels) pour une banalisation le 5 février et des actions vers l'opinion publique.



Banalisation du jeudi 5/02 :

- blocage symbolique du centre;
- rédaction d'un tract et diffusion à la sortie des écoles par les PE1;
- conférence de presse;

Orne Hebdo du 17 février

- demandes d'audiences auprès des élus locaux.

Les actions engagées
1/ pétition vers les écoles de stage des PE1 et les titulaires en formation continue pendant le mois de mars à l'IUFM;
2/ Audience avec le maire d'Alençon et le président de la communauté urbaine le samedi 14/02 : Communiqué de presse du Maire :

- audience avec le vice-président du conseil général et avec le vice-président du CEVU de l'UCBN.