L’abandon de toute ambition pour l’école ?



Contre l’avis de tous les acteurs concernés
(étudiants, enseignants, universitaires, personnels des IUFM),

au mépris des conclusions des groupes de réflexion qu’ils avaient
eux-mêmes convoqués,

Les ministres Châtel et Pécresse ont décrit le 13 novembre
la réforme qu’ils envisagent.


Formation et recrutement des enseignants :
une incroyable régression !

Ce que le gouvernement veut imposer:

- Des études plus longues (bac+5) pour devenir enseignant sans accompagnement financier pour les étudiants ;
- Un invraisemblable parcours du combattant au cours des deux années en master au cours desquelles l’étudiant devrait à la fois passer un master, préparer des concours, engager une formation professionnelle, faire des stages… ;
- Une formation réduite aux champs de deux disciplines scolaires (au mieux);
- Rien sur la maternelle ;
- Des stages proposés aux étudiants pour se « former » mais sans accompagnement prévu et en pleine responsabilité de classe ;
- Une prise en charge de classe immédiatement après le concours (2/3 de temps) , le 1/3 restant destiné à la formation sans qu’on sache par qui, ni comment.
- La réduction du rôle des IUFM et donc la négation de leur compétence en formation initiale et continue ;

Le tout dans un contexte de suppression de dizaines de milliers de postes, de recours de plus en plus fréquent à des enseignants précaires, pas ou peu formés…


Le métier d’enseignant sera t-il le seul qui ne s’apprenne pas dans la France de demain?

Nous n’acceptons pas cette réforme : c’est de l’avenir scolaire de nos, de vos enfants qu’il s’agit.

Aujourd’hui 7 décembre la mobilisation se construit.
Le 15 décembre, ensemble, elle se poursuivra lors de la journée nationale d'action : "des enseignants formés pour les élèves".



Collectif des personnels et usagers de l’IUFM de Basse-Normandie

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